Popularisé auprès du grand public avec la trilogie The Dark Knight de Nolan au cinéma, Batman est aussi très populaire dans le monde des comics. Au lancement des New 52 en Aout 2011, ce n’est pas moins de 12 séries ayant un rapport avec la Bat-family qui sont publiées. Urban Comics publie en librairie la série Batman. Le premier tome regroupe les numéros #1 à #7.
L’univers de Batman n’a pas été rebooté a l’occasion des New 52 (bien que certains éléments aient été modifiés). On retrouve donc Batman qui doit s’occuper de prisonniers qui se sont encore échappés de leur cellule. Mais très vite une vieille légende urbaine refait surface et une sombre organisation connue sous le nom de La Cour des Hiboux attaque les hautes personnalités de la ville. Snyder utilise le passé de la ville en la transformant en menace bien présente et pesante sur la Gotham. Et c’est à la fois Bruce Wayne et Batman qui vont devoir batailler pour découvrir la vérité.
Snyder arrive à mettre en place de manière quasi-parfaite un univers mystérieux qui semble exister depuis toujours. Mais voilà, petit hic scénaristique : sans dévoilé l’intrigue, la Cour des Hiboux existe depuis plusieurs siècle et est responsable de nombreux évènements mais on la découvre seulement. A part ce tout petit soucis, l’intrigue est parfaite est la fin est annonciatrice d’évènements tragiques pour Batman, mais surtout pour sa ville.
Coté dessins, Capullo transpose Gotham de manière quasi parfaite et magnifie les lieux. J’ai particulièrement aimé le traitement qui a donné à Bruce et à son entourage : tous les personnages sont dessinés à la perfection, et mention spéciale pour Dick Grayson alias Nightwing. Mais par-dessus tout, Capullo joue avec la disposition des cases pour retransmettre un élément de l’histoire et le rendu et diablement efficace.
Bref vous l'aurez compris, La Cour des Hiboux est un tome qui remplit à 100% son rôle : le scénario est de qualité et les dessins subliment le tout. Pour 15 euros, c'est un immanquable pour tout bon lecteur de comics qui se respecte.