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par Sullivan - le 26/10/2013
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par Sullivan - le 26/10/2013

Découvrez Kill La Kill, la nouvelle folie d'Hiroyuki Imaishi

2011 : Hiroyuki Imaishi quitte Gainax alors qu'il vient de créer l'une des séries les plus cultes et les plus déjantées de l'animation Japonaise quelques années plus tôt : Tengen Toppa Guren Lagann. Deux films et un contentieux plus tard, son départ après sa très longue collaboration avec les créateurs d'Evangelion sonne comme un coup de tonnerre, presque comme un coup d'arrêt pour la carrière d'un génie.

Pourtant, celui qui se définie comme un condensé de John Woo, Robert Rodriguez et Yoshinori Kanada (Galaxy Express 999, Mononoke, Porco Rosso, Birth...) se relève et fonde un studio au nom revanchard : Trigger. Suivi dans son sillage par son ami et collègue scénariste Kazuki Nakashima, Imaishi se fait alors la main sur les vidéos de Project X Zone, le crossover Namco x Sega x Capcom.

Il faudra alors attendre 2012 et les rumeurs d'une création devenue en un instant notre plus grosse attente venant de l'animation Japonaise : Kill La Kill. Fruit de la même équipe que le quasi-parfait Guren Lagann, la série sonne très vite comme la rédemption d'un auteur qui ne semble plus se contenter de la maigre reconnaissance de Gainax suite à la création de son premier chef d'oeuvre. Les visuels se font rare, les détails de production tout autant.

Quelques mois plus tard, nous voici en Octobre, et la série fête son quatrième épisode ces jours-ci. Trois épisodes suffisants pour nous arracher les mots de la bouche : le successeur de Guren Laggann est bien là. Racontant les histoires de Ryuko Matoi, une jeune fille aussi déjantée que son créateur, nouvelle élève de l'académie d'Honnouji (Honnōji Gakuen) pour trouver une réponse à sa question : Qui est le mystérieux assassin son père, qui est ce possesseur de la seconde moitié de son ciseau géant ?



Vous avez bien lu : de son ciseau géant. C'est là l'un des premiers signes de la folie ambiante qui règne dans une série dont l'introduction restera comme l'une des plus réussies de cette rentrée 2013. D'entrée, le ton est fou, décomplexé et totalement assumé. Le fan-service y est beaucoup plus présent que dans Guren Lagann (et pourtant, souvenez-vous), les références beaucoup plus appuyées et l'animation beaucoup plus travaillée. Fini le "filtre Gainax", qui force les auteurs à soigner leur trait, place à de superbes crayonnés qui viennent figer l'action dans la plus pure tradition Japonaise.

Nul besoin de plus vous développer une intrigue qui gagne à être découverte par chacun, sachez juste que la série est disponible en streaming legal sur Wakanim (où vous pourrez savourer l'excellent troisième épisode), et que son adaptation Manga démarrera tout bientôt dans les pages de Young Ace, le magazine de prépublication des éditions Kadokawa Shoten. On croise les doigts bien fort pour qu'un éditeur Français (Glénat, déjà éditeur de la version papier de Guren Lagann ?) fasse de nouveau confiance au cerveau dément d'un artiste qui gagne à être connu. En ce qui nous concerne, Trigger peut être rassuré.

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