La chronique de cette semaine est consacrée au numéro zéro d’Harley Quinn qui est sorti mercredi chez DC Comics. Autant vous le dire tout de suite, ce numéro est pour moi la meilleure sortie DC du mois, ça envoie du très très lourd.
Je ne savais pas quoi attendre de ce numéro qui devait rendre hommage à la création du duo Timm/Dini, que cela soit au niveau du dessin, de par la présence d’énormément d’artistes, ou tout simplement de l’histoire.
Et là où je ne savais pas à quoi m’attendre j’ai été épaté par la mise en scène et la liaison histoire/dessin. Ce numéro #0 est parfait, que cela soit au niveau de l’histoire, des dialogues ou du dessin.
Ce dernier se met d’ailleurs au service de l’histoire raconté par Conner et Palmiotti qui ont eu le génie de créer cet ensemble complètement dingue, farfelue, et qui a le cran de briser le fourth wall pour faire quelque chose de complètement surréaliste, irrévérencieux par moment, drôle et sublimement jouissif pour les fans de comics.
L’histoire met en scène Harley Quinn qui, après s’être imaginée avoir son propre comic book, se met en quête de la meilleure histoire possible à raconter tout en étant dessiné par le meilleur artiste possible. Les pages défilent, les mini-histoires s’enchainent au gré de l’évolution du dessin des divers artistes qui participent à ce titre sans jamais convenir à Harley qui trouve toujours quelque chose à redire, que cela soit au niveau du dessin, de l’histoire, ou de l’artiste lui-même.
Les dialogues sont drôles, piquant et la participation des auteurs au récit apporte un plus qui permet de faire évoluer l’histoire d’Harley. Ce qui est génial avec les dialogues représentant Conner et Palmiotti, c’est que cela apporte un réel vent frais, un truc complètement WTF qui donne envie de lire la prochaine planche au plus vite.
DC Comics a eu le cran d’accepter cette histoire complètement folle. Le duo Conner/Palmiotti a eu le génie d’écrire une histoire invraisemblable qui se complète parfaitement par le dessin des artistes qui ont accepté de participer.
Un petit mot sur toutes les petites allusions faites tout au long de l’histoire, de l’argent de Jim Lee en passant par l’allusion aux zombies pour Adlard ou les relations avec les secrétaires chez DC, c’est vraiment quelque chose qu’il fallait oser faire, et ça, c’est génial.
Harley Quinn #0 est un numéro complètement dingue et jouissif que tout fan de comics devrait adorer.