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par Papa Emeritus - le 8/11/2014
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par Papa Emeritus - le 8/11/2014

« Spider-Men » par Brian M.Bendis & Sara Pichelli

Non, il ne s’agit d’une erreur : j’ai bien écrit « Spider-Men » avec un « e » et non « a ». Pourquoi ? Je pense que vous l’avez déjà deviné à la couverture.

Récit publié dans le Spider-Man Hors-série n°1 (Février 2012), il devait, initialement, paraître dans deux kiosques différents. Déjà que le comic book n’est pas bien épais, je ne vois pas l’intérêt de le séparer en deux, sauf pour se faire plus de money. Mais après un coup de gueule de la part des fans, Panini a finalement modifié ses plans et a tout rassemblé dans une saga complète, pour notre plus grand plaisir (ou le mien déjà !).

 

Je tiens à préciser que cette critique est purement subjective et reflète que mon avis.

 

 

La synopsis qui va suivre est signée Panini Comics. Je tiens à prévenir que si vous suivez l’univers Ultimate avec les Deluxes (publiés annuellement), vous risquez de vous faire spoiler bien comme il faut ! Néanmoins, si le personnage avec le costume ne vous parle absolument pas, j’espère que vous n’êtes pas pressé de me lire puisque ce personnage en question apparaîtra d’ici 3 ans à 5 ans vu le rythme de parution (voir plus en fait).

 

« Le moment tant attendu est enfin arrivé : Spider-Man/Peter Parker et Ultimate Spider-Man/Miles Morales se rencontrent ! Que va faire Peter quand il saura que son double de l'univers Ultimate est mort ? Un récit incontournable signé Brian M. Bendis et Sara Pichelli. »

 

Le saviez-vous ? C’est le premier cross-over entre ses deux univers !

 

L’avantage, dirons-nous, de ce récit ce que l’on connaît tous les personnages en présence. En effet, ils sont présents dans la série Ultimate Spider-Man également scénarisé par Brian M.Bendis que vous pouvez dans le kiosque « Ultimate Universe » (la seule qui valle le coup dans cette troisième et quatrième ère de cet univers, perdu dans la médiocrité). Ainsi, tous les personnages sont déjà travaillés psychologiquement ce qui rend cette rencontre encore plus intéressante et évite des longueurs scénaristiques.

 

Le scénario justement … C’est tout simplement magnifique. J’ai pas vraiment trouvé d’adjectif pour qualifier ce récit tant c’est merveilleux. Pour ceux qui lisent la série régulière avec Miles Morales, il se pose souvent la question suivante  « Que ferait Peter Parker dans cette situation ? », et on peut dire qu’on a début de réponse. Mais avant tout, comment notre Spider-Man de la Terre 616 se retrouve t-il dans l’Univers Ultimate ? Par un de ses ennemies connus bien sûr (je ne dévoilerai pas l’identité, je vous laisse la surprise !) !

Personnellement, j’avais beaucoup d’attentes sur ce comic book à savoir : la rencontre Peter Parker/Miles Morales, évidemment, mais aussi celle avec Gwen Stacy, bien vivante dans cet univers ou encore Tante May, Mary-Jane Watson et j’en passe. On va dire que j’ai presque été comblé.

On trouve de l’émotion (je pense que vous avez déjà trouvé pourquoi), de l’humour :

 

« Il y a un Nick Fury là d’où tu viens ?

Oh oui.

Et il est comment ?

Heu, blanc.

Dommage pour vous. »

 

De l’action et tout ça dans les bonnes proportions. De toute façon, Bendis a toujours eu cette facilité dans l’écriture : les dialogues sont fluides, l’histoire n’a pas de temps mort (cela dit, ç’aurait été dommage pour 112 pages de récit). C’est vraiment excellent.

 

Si je dis autant de bien sur le scénario, c’est parce que je suis émerveillé par la prestation de Sara Pichelli. Les deux s’accordent à merveille. Nul doute qu’elle deviendra une grande figure dans la Maison des Idées si ce n’est déjà fait. Franchement, sur les 5 chapitres, c’est de toute beauté. L’artiste italienne a cette faculté incroyable de retranscrire les sentiments, les émotions, les moments d’hésitations, de gênes et j’en oublie sûrement. Son trait fin, suppléé par de belles couleurs, magnifie chaque planche. Le talent de Bendis, dans le scénario, permet à Pichelli de mettre en avant son savoir-faire et son savoir-faire permet de comprendre l’écrit de Bendis. Je ne suis même pas étonné qu’ils se retrouvent sur les Gardiens de la Galaxie. En somme, je n’ai aucun reproche à lui faire.

 

Comme je l’ai écrit plus haut, il n’y a « que » 112 pages. Je peux vous dire qu’on dévore le bouquin tellement vite qu’on se plaint déjà d’être à la moitié. Néanmoins, il y a la juste dose pour avoir ce qu’il faut, suffisamment pour adorer ce moment et baver pour la suite parce qu’il y en aura une ! En plus, on risque, à 99,99%, de les revoir ensemble grâce au méga-event orchestré par Dan Slott : le Spider-Verse !

 

« Alors pourquoi ne pas avoir mis un 10 ? » En fait, j’estime que le 10 c’est la note du comic parfait, c’est-à-dire que n’importe quelle personne, néophyte ou ancien, peut le lire et en dire que des bonnes choses.

Dans ce récit, je pense qu’on ne peut pas en comprendre la portée à moins d’avoir lu les aventures de Miles Morales. C’est à mon goût une des plus belles rencontres que j’ai pu lire (j’ai regardé dans ma bibliothèque avant de dire ça !).

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