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par Luxia - le 10/10/2014
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par Luxia - le 10/10/2014

[VO] Prince of Fools - M.Lawrence

Hello everybody ! Allez, on revient à mon grand amour, la fantasy (voire même la grim/dark fantasy, si on veut jouer avec les étiquettes, et moi j’aime bien jouer avec les étiquettes). Au programme, de l’anglais, Mark Lawrence, un retour dans l’empire brisé, et surtout le début de sa nouvelle série (oui, j’assume mon côté fan-girl).

PS : By the way, si quelqu’un connait une librairie anglaise bien achalandée en SF-Fantasy sur Paris (et pas trop cher), je suis preneuse !

PPS : Je continue ma pub pour mon tout nouveau tout beau compte twitter ! https://twitter.com/Luxia_77

Maintenant, messieurs-dames, en selle, une main sur la garde de votre épée, et en route pour l’aventure.

 

Œuvre

Titre : Prince of Fools

Cycle : The Red Queen’s War – Tome 1

Auteur : Mark Lawrence

Première publication : 2014

 

Synopsis personnel

Jalan est prince des Marches Rouges, petit-fils de la redoutable (et redoutée !) Reine Rouge. L’opinion publique le prend pour un héros de guerre. Ceux qui le connaissent savent la vérité : Jalan est lâche, débauché tant de sexe que de jeu, et ne révère que le confort de sa petite vie.

Mais au Nord, le pouvoir du Roi Mort grandit… Et Jalan se trouvera au mauvais endroit au mauvais moment, sur le chemin d’un puissant sortilège devant détruire un des envoyés de l’ennemi. Pas de chances pour lui… Ni pour Snorri, le guerrier nordique qui se trouvait lui aussi au mauvais endroit au mauvais moment. Les deux hommes se retrouvent maintenant irrémédiablement liés l’un à l’autre...

Et désormais, Jalan n’a d’autre choix que de suivre Snorri dans sa quête de vengeance et de sauvetage, des chaudes terres du sud jusqu’aux glaces éternelles du Nord…

 

Un extrait pour se mettre dans le bain ?

I took off, across the formal lawns, through the herb garden, cutting a straight path through all the little diamonds of sage, and triangles of thyme and whatnot. Somewhere back at the house a hound bayed, and that put the fear in me. I’m a good runner an day of the week. Scared shitless, I’m world class. Two years ago, in the « border incident » with Scorron, I ran from a patrol of Teutons, five of them on bi gold destriers. The men I had charged of stayed put, lacking any orders. I find the important thing in running away is not how fast you run but simply that you run faster than the next man. Unfortunately my lads dis a piss-poor job of slowing the Scorrons down and that left poor Jal running for his life with hardly twenty years under his belt and a great long list of things still to do – with the DeVeer sisters near the top and dying on a Scorron lance not even making the first page. In any event, the borderlands aren’t the place to stretch a warhorse’s legs ans I kept a gap between us by running through a boulderfiels at breakneck speed. Without warning I found myself charging into the back of a pitched battle between a much larger force of Scorron irregulars and the band of Red March skirmishers I’d been scouting on behalf of in the first place. I rocketed into the midst of it all, flailed around with my sword in blind terror trying to escape, and when the dust settled and the blood stopped squirting, I discovered myself the hero of the day, breaking the enemy with a courageous attack that showed complete disregard for my own safety.

So here’s the thing: bravery may be observed when a person tramples one fear whilst in secret flight from a greater terror. And those whose greatest terror is being thought a coward are always brave. I, on the other hand, am a coward. But with a little luck, a dashing smile, and the ability to lie from the hip, I’ve done a surprisingly good job of seeming a hero and of fooling most of people most of the time.

 

Impression générale

C’est du tout bon… Mais il y avait quelque chose en plus dans l’Empire Brisé (Le prince/roi/empereur écorché) qui m’avait plus accroché. Bon, et très clairement, ce petit quelque chose en plus s’appelait Jorg. Le côté très sombre, grinçant, manipulateur, violent et sans (trop) de remords de ce sale gosse qui traçait son chemin à grand coup d’épée, de traits d’intelligence et de détermination sans faille m’a manqué dans ce tome.

Cependant, je n’aurais pas aimé de voir exactement le même personnage sous un autre nom, et Jalan se fait aimer malgré lui, alors j’ai vite arrêté les comparaisons pour me laisser emporter par l’histoire… Et par l’apprécier pour elle-même.

 

Ce que j’ai aimé

Revenir sur les terres de l’Empire Brisé ! En visiter d’autres parties (le Sud et le Nord, ici.) Mais aussi et surtout avoir une autre vision sur les évènements, également. (Prince of Fools se passe plus ou moins pendant Le Prince Écorché.)

Pour aller avec le point précédent, j’ai apprécié de retrouver, même brièvement, Jorg et les Frères, de recroiser des personnages déjà connus, de retrouver de petits indices sur les évènements de la précédente trilogie (la rune, par exemple).

Jalan. J’ai eu un peu de mal à me faire une opinion sur lui, au début, ne serait-ce qu’à cause de la comparaison inconsciente avec la flamboyante noirceur (comment ça, ça ne se dit pas ? mais si, mais si…) de Jorg. Mais au final… Reprenons. Le Prince Jalan est lâche, menteur, dépravé, magiquement contraint à une quête qui le dépasse et dont il essaye à toute force de se débarrasser, encombré d’un barbare viking comme unique compagnon de voyage… Il est également caustique, avec une vision détachée et superficielle des choses qui est assez plaisante. Et comme j’aime les personnages plus pour leurs défauts que pour leurs qualités… Je dois avouer que je me suis attaché à lui. Et puis, j’aime bien son évolution et je suis curieuse de la suite (surtout au vu de la fin).

La révélation finale sur la motivation de Snorri. D’accord. Okay. J’achète, aucun problème. Ça jette un nouveau regard sur tout ce qui s’est passé jusqu’à présent. Tu m’as eu, Mark !

 

Ce que je n’ai pas (ou moins) aimé

Snorri. Bien que personnage presque principal, le viking reste un peu en retrait, le rendant plus difficile à cerner. Ne serait-ce que parce qu’on ne le voit qu’au travers des yeux de Jalan… Et puis, il faut bien avouer qu’il est un peu trop parfait, ce viking.

Cette histoire avec Frère Emmer ? Juste, pourquoi ? Pas que ça soit impossible, bien au contraire, mais… Oui, je ne vois pas trop ce que ça apporte, en fait. Mais bon. C’est du pinaillage sur des détails, ça…

 

Donc, au final, quel verdict ?

On lit, bien sûr !

Pour ceux qui n’appréciaient pas Jorg et ses exactions, ceux qui avaient trouvé l’Empire Brisé trop violent voire malsain, ce roman sera plus abordable, plus « classique » dans sa construction (la quête initiatique du pion dans un jeu trop grand pour lui), tout en restant bien ancré dans la dark fantasy, ce qui fait une jolie porte d’entrée.

Pour ceux (comme moi) qui ont élu Jorg comme leur nouveau dieu, il y aura un peu de désorientation, un peu de frustration, et un petit temps nécessaire pour s’adapter à Jalan, mais Prince of Fools finira par vous emporter quand même…

 

Mais encore ?

Ber-ser-ker. Berserker, berserker, bersekeeeer ! Ahem, pardon… J’ai juste un petit problème d’amour inconditionnel pour ces gens qui succombent à la fièvre du combat…

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