2012 a été franchement merdique, et je ne savais pas à quoi m'attendre avec 2013. Finalement quand je regarde en arrière, et même s'il y a eu un peu de merdique (mais le beau se verrait-il s'il n'y avait pas le reste ?), cette année me semble complètement dingue sur bien des points, et vraiment belle.
Cette année j'ai plus appris sur moi que pendant toute la somme des autres années que j'ai vécu. J'ai réalisé une chose qui m'a rendue fière de moi. J'ai pris du recul, me suis posée des questions. J'ai commencé à prendre des risques aussi. Je tâtonne encore, mais ça fait partie de la petite liste d'objectifs que j'ai écrite ce matin, pour 2014. Prendre des risques. Encore et encore. L'inconnu fait peur, mais une fois lancé, rien n'est aussi terrible qu'on ne l'imaginait. C'est une petite fille qui me l'a appris.
Il y a l'adage 'un de perdu, dix de retrouvés', de ces phrases qu'on dit d'une manière creuse, parfois, pour réconforter. Il y a un an, j'ai perdu deux des personnes les plus importantes de ma vie, coup sur coup. Je ne sais pas gérer le deuil. Je ne savais même pas si j'arriverai à vraiment m'en remettre. Comme un coup de poing dans l'estomac, qui n'amène qu'une seule question. Saurai-je sourire encore ?
Et à croire que les adages ne sont pas si creux, parce que ce qui me saute aux yeux quand je contemple les mois écoulés, ce sont toutes ces personnes géniales qui sont entrées dans ma vie. Et celles aussi qui étaient déjà là, et qui ont pris de la place, se sont confortablement installées dans mon cœur, pour ne plus y bouger.
Des rencontres professionnelles. Plein. Et des complètement folles, vraiment. Il y a un an je préparais fébrilement Angoulême, sans même réaliser que j'allais adresser pour de vrai la parole à des gens que j'admirais. Je n'imaginais pas une seconde la suite de l'histoire. 52 semaines jalonnées de personnes talentueuses, de personnes passionnées, et qui se révèlent, en plus, être de très belles personnes. Des rencontres qui m'ont changée, fait grandir, réfléchir, évoluer. Et puis qui, d'une manière imperceptible sur le moment, m'ont amenée exactement là où je suis aujourd'hui. Loin très loin de celle que j'étais.
Des rencontres plus personnelles aussi. Mais ce qui est marrant, c'est qu'elle sont souvent un mélange des deux. Jusque là j'étais cette fille accro à la bd à qui ses potes posent une ou deux questions polies sur le sujet, et basta. Et tout à coup ma vie est pleine de gens qui partagent cette passion-là. C'est drôlement cool, je trouve.
Mais même au delà de ça, j'ai des amis incroyables. Des anciens et des tous nouveaux. Mais uniquement des très précieux. Et ma vie est pleine pleine pleine de belles personnes. Il n'y a presque que ça, autour de moi. J'ai des copines qui me répètent "Non tu le mérites." à chaque fois que je leur dis "J'ai de la chance." Sincèrement, je ne sais pas grand chose de mon mérite, mais j'ai quand même beaucoup de chance.
J'en profite pour deux messages un peu cryptiques (promis je vais essayer de ne pas écrire trop souvent de post mi-adolescente mi-grosse guimauve, mais vous savez comme c'est, parfois, quand on est heureux, on veut le crier au monde).
Les filles je vous aime. Pas besoin de dire vos noms, vous savez déjà. Merci pour tout ce que vous êtes, pour vos mots doux, les textos au réveil et ceux du milieu de la nuit, pour les fous rires, les cadeaux, les fois où vous me faites -souvent virtuellement, soit- les gros yeux, pour votre écoute même si je parle toujours beaucoup trop et sans réfléchir, vos encouragements, votre intelligence, votre humour. Ma vie est infiniment plus belle avec vous à mes côtés. Je me demande qui je serais, d'ailleurs, sans vous à mes côtés.
Et puis pour les quelques uns d'entre vous qui connaissent Phekda. Un immense et infini merci. Vous n'imaginez pas comme vous avez rempli ma vie d'émotions et de sourires ces dernières semaines.
Ce post ne ressemble pas à grand chose. J'avais juste besoin de poser des mots sur les choses.
Pour 2014, je vous souhaite une année pleine de jolies émotions, de prises de risque et de belles personnes.