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par LiseF - le 13/09/2017
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par LiseF - le 13/09/2017

Giant Days - tome 2, la critique

C'est la rentrée aussi chez les filles de Giant Days ! Les trois étudiantes continuent leurs pérégrinations dans leur petite fac britannique, au cours d'un second tome tout aussi fou que le premier.

C'est reparti pour un tour avec Giant Days !

Le premier tome de Giant Days avait pas mal fait parler de lui en France, au moment de sa sortie en juin 2017. Le pitch : nous suivons la vie et les aventures de trois filles, voisines de chambre étudiante.

Et... C'est tout ! Il n'y a pas d'intrigue principale, les héroïnes n'ont pas de super-pouvoirs, il n'y aucune énigme à résoudre. C'est là tout le génie de John Allison, créateur de la série : son imagination fertile crée des situations désopilantes et des embrouilles improbables dans lesquelles Susan, Esther et Daisy vont joyeusement s'engouffrer.

Et ça marche ! On s'attache à ces trois personnages, très différents les uns des autres. Susan l'apprentie médecin avec les pieds sur terre et la critique sévère, Esther et sa capacité à créer du drame autour de rien du tout, et Daisy et sa douceur naturelle.

Trois héroïnes très différentes, et irrésistiblement attachantes. 

Giant Days, là où des situations banales deviennent des défis de tous les instants

Si les filles de Giant Days ont la vie qui part en cacahuète, c'est pas faute de faire des trucs pourtant assez normaux. Une session shopping se transforme assez vite en exploration de friperie puante, et des vacances chez les parents virent à la mission sauvetage quand Susan se fait capturer par une ex-guérisseuse furieuse.

Mais pourquoi une bande dessinée sur trois étudiantes somme toute assez normales se transforme de cette façon en joyeux bordel ? En fait, John Alisson est un auteur du web : il a pour habitude de publier ses histoires en petits strips séparés. Et surtout, il peut compter sur une véritable liberté éditoriale. D'ailleurs, Esther apparait aussi dans Scary Go Round, sa BD en ligne.

Et c'est ce qui fait tout l'ADN de Giant Days. De fait, l'album est plus agréable à lire un peu tous les jours, plutôt que d'une traite.

Un second tome haut en couleurs

Ce second tome voit l'arrivée d'une nouvelle dessinatrice au chapitre sept, Max Sarin. Si le trait de Lissa Treiman était déjà chouette, celui de Max Sarin apporte un vent de fraîcheur sur la série. Ses personnages sont hyper expressifs tant au niveau du visage que des postures, et son trait de manière générale a un côté cartoon. L'artiste sera d'ailleurs présente au Comic Con Paris en octobre prochain.

Giant Days est agréable à lire du début à la fin, pour peu qu'on s'habitue au style un peu fouillis de la narration. Une BD captivante avec des personnages drôles et vrais, à mettre entre toutes les mains !

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