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par LiseF - le 14/10/2017
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par LiseF - le 14/10/2017

Paper Girls tome 3 - la critique

Il y a un an, la vague Paper Girls déferlait en France, séduisant au passage bon nombre de non-lecteurs de comics. Aujourd'hui avec la sortie du troisième tome, il est temps de faire le point sur cette série que certains voient comme un Strangers Things au féminin. Attention, ne lisez pas cette critique si vous n'avez pas déjà lus les tomes 1 et 2 !

Paper Girls raconte l'histoire d'une bande de filles d'une douzaine d'années, qui livrent des journaux dans leur banlieue américaine. Alors qu'elles sont en pleine tournée de livraison, elles tombent sur des individus étranges et des phénomènes paranormaux. C'est alors que débute un voyage complétement fou, difficile à comprendre tant du point de vue du lecteur que des protagonistes de l'histoire.

Paper Girls, quatre filles et du voyage dans le temps

De même qu'à la suite du tome 1, le troisième tome commence pile à la suite du second. Les quatre filles sont enfin réunies, et sont maintenant coincées dans un monde bien différents de celui qu'elles viennent de quitter : à la place des immeubles, des maisons de banlieue et du centre commercial desaffecté, elles évoluent maintenant au milieu des champs et des forêts. Mais comme d'habitude, les embrouilles ne sont pas loin.

Très rapidement, elles vont rencontrer une jeune fille d'à peu près leur âge, mais vêtue façon préhistoire. Sauf que cette fille-là trimballe un bébé, et surtout des bijoux faits de circuits imprimés et de puces d'ordinateurs. Bingo : elles sont dans le passé, où des centaines de brèches temporelles se sont ouvertes. Le futur se déverse peu à peu dans cette époque, et c'est encore et toujours le bazard.

Des personnages qui claquent

On dirait bien que Brian K. Vaughan s'est pris d'affection pour les personnages féminins. Dans Saga déjà, le scénariste mettait en scène une Alana aussi talentueuse que dangereuse. Ici, c'est simple : pratiquement tous les personnages intéressants sont des femmes. Dans le tome précédent, Erin rencontrait son double et sa petite soeur du futur, respectivement journaliste et pilote d'hélicopter. Ici, les filles vont faire connaissance d'une voyageuse temporelle pleine de tempérament, et d'une archère de la préhistoire.

De cette façon, Brian K. Vaughan prend un peu le contrepied des comics classiques où les personnages masculins sont souvent plus présents. Et ça fait du bien !

Le soucis, c'est que tout va très vite et on a peu le temps de s'attarder sur ces personnage. Les filles trouvent un moyen de discuter avec la mystérieuse archère, mais ne prennent pas vraiment le temps d'apprendre à la connaître. C'est normal, en même temps, puisqu'une apocalypse se prépare. Mais j'aurais quand même aimé avoir un peu le temps de souffler.

Un troisième tome qui rend toujours plus accro à la saga

Ce troisième tome se termine avec un cliffangher qui donne clairement envie de lire la suite. Certes, j'aurais aimé passer plus de temps dans cet univers préhistorique encore très intriguant. Mais tout un tas de mystères restent encore à élucider : la saga Paper Girls a donc encore de beaux jours devant elle !

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