Il était une fois un jeune garçon, qui ne savait pas que les fées s’étaient penchées sur son berceau. Né au Danemark, au début du XIXe siècle, ce fils d’une blanchisseuse et de cordonnier mort sur le champ de bataille allait essayer d’exprimer son talents de multiples façons : le chant, la danse, le théâtre, la poésie. Cet être égocentrique et orgueilleux essuierait beaucoup de déceptions avant de connaître le succès avec des contes encore très populaires au XXIe siècle : La Petite Sirène, La Reine des neiges, La Petite Marchandes d’allumettes, Le Vilain Petit Canard. Il était une fois un jeune garçon qui s’appelait Hans Christian Andersen.
Sage ? Pas si sage….
Il était une fois une dessinatrice… Les fées s’étaient penchées sur son berceau, elle était aussi scénariste, et avait un incroyable talent de biographe, déjà exploité pour nous narrer la vie de Evelyn « Eve » Nesbit, la première pin-up du XXe siècle (Eve sur la balançoire). Les même fées lui avaient-elles soufflé à l’oreille de se pencher sur la vie d’Andersen, pour nous en révéler les ombres de cet homme faussement naïf, hypocondriaque, torturé par ces penchants amoureux ? Elle seule le sait.
Il était une fois une dessinatrice – scénariste – biographe qui s’appelait Nathalie Ferlut, l’auteur d’un bien bel album nommé « Les ombres de Monsieur Andersen », à moins que ce ne soit plutôt « Andersen, les ombres d’un conteur ».