Illustration de l'article
Critiques
Archive 9ᵉArt
par Elsa - le 18/11/2015
Partager :
par Elsa - le 18/11/2015

Séki mon voisin de classe tomes 1 et 2, la critique

Depuis la rentrée, l'éditeur Akata nous permet de faire connaissance avec un élève pas comme les autres : Séki.

Un voisin légèrement dissipé.

© TAKUMA MORISHIGE / KADOKAWA CORPORATION MEDIA FACTORY

Rumi est la voisine de classe de Séki, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle a bien du mal à se concentrer sur ses cours. Pourtant, c'est une élève sérieuse, et étudier lui plait beaucoup. Oui mais voilà, Séki, lui, n'a que faire des leçons dispensées par ses professeurs. Il préfère utiliser ce temps pour : jouer, fabriquer, imaginer, se lancer des défis complètement fous... le tout bien planqué derrière le dos d'un de ses camarades. 

Et la pauvre Rumi se retrouve aux premières loges pour assister à ses parties de mah jong, ses tours de magie... et bien d'autres idées plus saugrenues encore. Difficile de ne pas se prendre au jeu.

Quand passer le temps devient un art.

Véritable succès au Japon, Séki mon voisin de classe est un manga composé de petites histoires courtes mettant en scène le duo Séki/Rumi. À travers les yeux de Rumi, qui bien que décidée à résister se retrouve toujours captivée par les délires de son voisin, nous découvrons donc à chaque chapitre quelle sera sa nouvelle invention.

Le récit est léger, drôle, et tout public. Si la plupart des épisodes ne se suivent pas, on retrouve quand même quelques éléments récurrents qui rendent l'ensemble encore plus attachant. Car ce doux-dingue de Séki, et sa voisine prête à ressentir de l'empathie pour des petits robots en plastique ou des pions, sont terriblement attachants. Même si le récit n'est pas très profond, on prend beaucoup de plaisir à passer ce moment de lecture en leur compagnie. Les situations sont souvent absurdes, ce qui fait d'ailleurs beaucoup de la saveur de ce manga. On sent aussi que l'auteur se sent de plus en plus à l'aise dans cet univers, et le deuxième tome est encore plus drôle, et fait intervenir de nouveaux personnages.

La plupart des jeux et des passes-temps de Séki sont toutefois typiquement japonais. Cela peut être un moyen original de découvrir la culture japonaise, mais ça a parfois aussi un côté frustrant, puisqu'on ne saisit pas toutes les subtilités de ses activités, et des enjeux de la partie. Cela posera surtout problème à un lectorat jeunesse. L'ouvrage aurait en cela peut-être mérité un petit livret explicatif en fin de volume, pour en savoir plus sur ces jeux et hobbies qui nous semblent insolites.

Graphiquement, le dessin est assez simple, mais tout en rondeur et très mignon. Cela donne au manga quelque chose de vraiment adorable, et de pétillant. La mise en scène est efficace, et c'est par le dessin que l'auteur fait passer beaucoup du comique de situation. Il parvient à rendre captivantes les idées les plus tordues de Séki, et on se surprend, comme Rumi, à avoir envie de l'encourager dans ses projets farfelus.

Séki mon voisin de classe est un petit manga amusant et attachant. C'est à la fois un moment de lecture mignon, et une porte d'entrée originale sur la culture japonaise.

Actualités
Voir tout
Publications similaires
Abonnez-vous à la newsletter !
Le meilleur de l'actualité BD directement dans votre boîte mail