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par AlexLeCoq - le 6/11/2013
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par AlexLeCoq - le 6/11/2013

Top 10 : les pires adaptations de personnages de comics sur les écrans

Les adaptations de comics au cinéma n'ont jamais été aussi nombreuses et se compteront bientôt par centaines ; Marvel Studios et Thor : Le Monde des Ténèbres et prochainement Captain America : Le Soldat de l'Hiver, Warner Bros. et Batman VS Superman ou encore la Fox et X-Men : Days of Future Past...
Cette mouvance connait un pic de popularité depuis le début des années 2000 avec la sortie du film X-Men de Brian Synger mais aussi Spider-Man de Sam Raimi. Évidement tout n'est pas réussi dans ces adaptations et plutôt que de combler les fans, c'est parfois l'effet inverse qui se produit surtout quand des personnages sont totalement ratés sur le grand écran !

Je vous propose donc de passer en revue les pires adaptations de personnages issus de comics sur le grand écran ! Ce top 10 est, évidemment, totalement subjectif et je vous invite faire le votre dans les commentaires !
 



Clint Barton
aka Hawkeye est un personnage de Marvel créé par Stan Lee et Don Heck qui est apparu pour la première dans un comicbook avec Tales of Suspense #57 en 1964.
Si l'archer violet avait réussi à s'épargner un passage au 7emeArt, c'est en 2011 qu'il fait son baptême de l'écran avec le film de Kenneth Branagh, Thor. Si le rôle du héros interprété par Jeremy Renner est anecdotique, il aura une place plus importante dans le film de 2012 qui clôt la Phase 1 de Marvel Studios, Avengers.
Malheureusement, Jeremy Renner ne brille pas vraiment par son charisme, ni par son design, ni par son jeu d'acteur et finalement toutes les scènes dans lesquelles il apparait sont les moins réussies du film, particulièrement quand il fait joujou avec son arc pour un rendu final à la limite du nanardesque.

 



Le personnage d'Elecktra est créé en 1981 par Frank Miller dans les pages de Daredevil #168. Étant donnée sa relation ambigüe avec le héros de Hell's Kitchen, il était évident qu'elle aurait son rôle à jouer dans l'adaptation cinématographique de Mark Steven Johnson sortie en 2003.
Et si le personnage est censé être une tueuse assez froide, ici, il n'en est rien. Pour interpréter le mercenaire, c'est vers Jennifer Garner que le réalisateur s'est tourné, un choix discutable puisque si l'actrice avait la côte à l'époque étant l'héroïne de la série de J. J. Abrams, Alias, elle livre une performance assez risible.
Pas aidée par son design, le côté dangereux et impitoyable du personnage d'origine disparait pour laisser place à une amourette de bas étages entre elle et Matt Murdock, qui donne d'ailleurs lieu à une scène de combat dans un parc assez hilirant et peu crédible (surtout en italien).



Évidemment, s'arrêter à Daredevil aurait été trop facile et pour une raison encore bien mystérieuse (une obligation de contrat en réalité), le personnage aura le droit à son propre film stand-alone qui côtoit les méandres de la nullité totale.



Les femmes issues de comics n'ont décidement pas de chance lorsqu'il s'agit d'être adaptées sur le grand écran car si les Selina Kyle de Michelle Pfeiffer et Anne Hathaway restent un bon souvenir pour la plupart des fans de la femme chat, il ne faut oublier que le film Catwoman de 2004 a lui aussi bel et bien existé.
Halle Berry et son acting sont à mettre au placard tant le personnage n'est exploité qu'au minimum syndical et son aspect félin sujet à des interprétations étranges. Et la réalisation ne sauve pas le reste, loin de là, puisque Pitof livre un film pauvre, notamment dans ses effets spéciaux, qui ne se conseilleraient même pas pour une soirée nanars entre amis.

Au final, le film Catwoman n'aura du personnage seulement le nom puisque le film est à des kilomètres du personnage créé par Bill Finger et Bob Kane.



Les mutants sont arrivés sur le grand écran en 2000 avec le film X-Men signé Bryan Singer. Et si le film avait été un succès de l'époque en arrivant à plaire aux fans comme au grand public, il faut avouer que certains détails et personnages sont passés à la trappe.

Notamment le plus charismatique d'entre eux dans les comics, Scott Summers, qui se ramasse ici de manière assez lamentable dans la première trilogie sur les mutants. Le personnage a toujours fait forte impression dans l'univers de Stan Lee et Jack Kirby comme étant le leader emblématique des X-Men. Ici l'acteur James Marsden est totalement à côté et à plat. Si on enlève le charisme passable de l'acteur, il ne reste du personnage d'origine que son amour pour Jean Grey ramené à un niveau d'école primaire pour livrer des scènes de jalousie et de rivalité avec le mutant aux griffes, Wolverine.

Le personnage disparaît au début de X-Men : The Last Stand et restera comme tel puisqu'il ne sera pas de retour de X-Men : Days of Future Past, à l'inverse de ses petits copains.



Mais rassurez-vous, Cyclope n'est pas le seul à en avoir pris pour son grade au cinéma puisque c'est aussi le cas de Dents-de-Sabre, Victor Creed de son véritable nom.

Interprété par le lutter canadien Tyler Mane, le personnage est traité avec une charactérisation au niveau zéro. Si le côté bestial du personnage prime sur son intelligence en Bande Dessinée aussi, il faut avouer que Bryan Singer a réussi à enlever au personnage le peu de neurones qui lui restait et le personnage n'a qu'un rôle de second couteau dont les véritables motivations sont d'être méchant et d'embêter Logan. À peu près.


 



Si Spider-Man était confronté à un Green Goblin campé par Willem Dafoe très convaincant et à un Docteur Octopus magnifié par Alfred Molina dans les deux premiers films, Spider-Man 3 sentait la fin tant le film est bourré de défauts.

Notamment les personnages d'Eddie Brock et de Venom, dont l'adaptation au cinéma a subi quelques altérations pour le moins frissonnantes. Dans le comics, le personnage est un journaliste du Daily Globe qui se fait rapidement viré pour avoir falsifié des documents pour un de ses papiers, toute sa vie bascule et alors qu'il est prêt à abandonner tout espoir, le symbiote se greffe à lui et il devient cette créature effrayante et imposante qu'est Venom.

La situation est relativement identique et le problème principal avec le "Eddie Brock du troisième film" de Sam Raimi est d'avoir confié la lourde tâche d'incarner l'ennemi du tisseur à l'acteur Topher Grace. Si l'acteur a su briller avec That 70's Show en incarnant un Eric Forman, son principal handicap est d'avoir gardé la carrure du lycéen. Et au final, l'acteur n'a aucune crédibilité dans ce rôle et ne dégage jamais une once de terreur lorsqu'il porte le costume de Venom, ce qui est un poil paradoxal.



Place maintenant à une interprétation à glacer le sang puisqu'il s'agit de celle d'Arnold Schwarnegger en Mister Freeze dans le film de Joel Schumacher de 1997 que tout le monde aimerait oublier, Batman & Robin.

Le personnage de Victor Fries, apparu en 1959 dans Batman #121, est à l'origine un scientifique étudiant la cryonie et ayant décidé de congelé sa femme, Nora, dans le but de lui laisser le temps de trouver un remède à sa maladie. Son background en fait donc un des ennemis les plus interessants du Chevalier Noir dont les actions desespérées ont toujours inspiré la pitié du lecteur.

Mais dans le film, tout cela est mis de côté et même si les origines et les intentions du personnage interprété par le Gouvernator sont les mêmes, le côté psychologique du personnage est complètement sacrifié pour laisser place à un personnage insipide qui n'ouvre la bouche que pour faire des jeux de mots glaçants. Et nous ne parlerons pas de son peignoir.



Décidement, Gwen Stacy est un personnage malchanceux car, que ce soit en comics ou au cinéma, elle connait presque toujours une destinée tragique.
Et si le personnage d'Eddie Brock était raté dans Spider-Man 3, celui de Gwen Stacy offre de quoi s'arracher une bonne poignée de cheveux tant son traitement est une insulte au personnage original.

Créée en 1965 dans Amazing Spider-Man #31 par Stan Lee et Steve Ditko, Gwen Stacy est un des personnages les plus importants de la construction du personnage de Peter Parker. Étudiante dans la même classe à l'université que notre héros, les deux deviennent rapidement un couple et Peter est profondément amoureux d'elle. Malheureusement, celle-ci accidentellement tuée par le Tisseur qui tente de la sauver d'une chute mortelle provoquée par le Bouffon Vert. La mort de cette dernière restera un traumatisme incurable pour le personnage et sa mort fait encore écho à la plupart de ses actions.
Dans le film, le personnage présenté s'appelle bel et bien Gwen Stacy mais la seule explication rationnelle à l'existence de ce personnage serait de dire que les deux femmes sont des homonymes tant elles sont différentes. Et celle de Sam Raimi, interprétée par l'actice Bryce Dallas Howard, est totalement transparente et véritablement proche d'une simple bimbo dont le seul but dans la vie était d'embrasser l'Araignée. La preuve en images :



Entre le charisme de Michael Keaton et la voix grave de Christian Bale, Batman est passé par une zone de turbulences un peu sombre qui porte un nom, Joel Schumacher

C'est à deux reprises que le réalisateur américain s'est attaqué au héros de Gotham City et, bizarement, ses deux films sont les plus mauvais sur le Chevalier Noir.
Mais s'il y a un point qui a particulièrement fait mal au coeur des fans, ce sont les deux itérations du Chevalier Noir de ces films. Si Val Kilmer ne vole pas très haut, c'est sur George Clooney, beaucoup plus intéressant et hautement plus ridicule, que nous allons nous attarder.
Et s'il faut attaquer par quelque chose, autant commencer par ce qui saute aux yeux et aggresse d'entrée de jeu, le design du Batman de George Clooney qui reste encore une des grandes questions de ce siècle. Pourquoi Batman arbore t-il des tétons sur son costume ? Malheureusement, nous ne le saurons jamais.

Mais cet aspect est tout à fait représentatif du jeu de George Clooney qui semble avoir pris le film et le personnage par dessus la jambre. Et si l'acteur n'est pas connu pour son talent, il offre dans Batman & Robin une performance qui n'est malheureusement pas à la hauteur de ses pubs pour une célèbre marque de dosettes de café.
Et à la manière de son ennemi Mister Freeze, le Chevalier Noir s'est trouvé dans cet épisode une fascination pour les blagues qui l'envoient à une distance astronomique du personnage créé par Bob Kane et Bill Finger dont il est très librement inspiré.



Si le personnage connait un élan de popularité depuis le début de la Phase 1 de Marvel Studios avec l'interprétation du personnage par Samuel L. Jackson mais tremblez car Nick Fury a aussi sa face obscure, le personnage a déjà fait un détour sur le petit écran en 1998, dans un téléfilm nommé Nick Fury : Agent of SHIELD.

La mauvaise nouvelle, c'est que c'est mauvais. La bonne, c'est que le directeur du Strategic Homeland Intervention, Enforcement ant Logistics Division est interprété par David Hasselhoff. Et si le scénario écrit par David S. Goyer (The Dark KnightMan of Steel...) se base tout de même sur des éléments du comics et introduit un complot de l'HYDRA que notre beau héros doit résoudre par la force. Malheureusement, celui-ci va être infecté par le baiser de la mort et aura 48 heures pour en trouver l'antidote.
Le personnage de Nick Fury souffre évidement des talents d'acting douteux de Michael Knight mais il n'est pas aidé par la direction de Rod Hardy qui s'est emparé de toute les figures emblématiques des films des années 80 pour les écrabouiller. Le héros n'est qu'une pâle copie des Rambo et autres Snake Plissken pour finalement servir un personnage totalement risible qui laisse penser que l'acteur avait commencé à abuser de certaines substances.

Pour autant, Nick Fury : Agent of SHIELD est un téléfilm qu'il faut absolument voir dans une soirée trop arrosée avec vos potes. Effet garanti. 

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