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par LiseF - le 23/10/2018
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par LiseF - le 23/10/2018

Les Schtroumpfs ont 60 ans : nos trois albums préférés

C'est pile aujourd'hui que les schtroumpfs fêtent leurs soixante ans ! Les petits lutins bleus sont apparus pour la première fois le 23 octobre 1958 dans les pages du journal Spirou. Depuis, ils ont eu droit à 36 albums en ne comptant que la série classique, des séries, des films animés... Bref, c'est un empire. Mais pour beaucoup d'entre nous, c'est avant tout des souvenirs d'albums lus et relus dans nos chambres d'enfants, empruntés à  la bibliothèque ou à des copains, offerts par la famille. Pour ma part, trois albums m'ont particulièrement marquée et fonctionnent encore comme une madeleine de Proust...

Le Schtroumpfissime, dictature au pays des lutins

Dans le coffre à jouets de mes grands-parents, il y avait une seule BD, aux pages jaunies et presque arrachées : le Schtroumpfissime. J'ignorais alors, en le relisant pour la cent-cinquantième fois (j'ai toujours été une relectrice compulsive), qu'il s'agissait du second album de la série réalisé par Peyo et Yvan Delporte en 1965. Je ne réalisais pas non plus qu'il portait un fort message de sensibilisation politique, qui m'a quand même marquée d'une certaine façon.

Dans Le Schtroumpfissime, le Grand Schtroumpf est parti en voyage pour se procurer de l'euphorbe pour ses expériences. Laissés seuls, les Schtroumpfs ne savent pas qui est sensé exercer le pouvoir. Ils décident donc de mettre en place des élections, mais chacun ne veut voter que pour lui. Parmi eux, un en particulier décide de multiplier les promesses, et parvient à se faire élire. Une fois arrivé au pouvoir, il s'habille de doré, se construit un château et devient tyranique. Secrètement, un groupe de révolutionnaires s'organise pour mettre fin à cette folie...

Je vais être honnête, si j'adorais cet album étant enfant c'était surtout pour l'univers du schtroumpfissime, ses dorures partout et la fascinante transformation du village en forteresse. Ah ça va hein, j'étais gamine !

Le schtroumpf financier, quand l'argent s'en mêle

Cet album-là a été publié en novembre 1992, juste avant la mort de Peyo. Un petit schtroumpf est envoyé à la ville pour chercher un remède dont le Grand Schtroumpf a besoin. Là-bas, il découvre la notion d'argent, nécessaire pour acheter le remède en question. L'argent, dans son village, on ne connaît pas : tout est gratuit, chacun contribuant à la société selon ses capacités (le Schtroumpf Farceur par exemple sert très très bien la société en offrant des cadeaux explosifs à tout le monde).

Fasciné par cette idée, il décide d'introduire l'argent au village. Vous l'aurez compris, tout comme les schtroumpf ne maîtrisent pas vraiment le concept de démocratie, ils ne maîtrisent pas non plus celui de système monétaire. L'argent apporte le malheur dans le village et comme d'habitude c'est le Grand Schtroumpf qui se charge de faire la morale à tout le monde à la fin. Alors que si le schtroumpf financier est allé à la ville à la base, c'est à cause d'une de ses expériences qui a mal tourné. Pas gêné le vieux.

On ne schtroumpfe pas le progrès : des robots et des schtroumpfs

Cet album-là est sorti en 2002, et il est particulièrement important pour moi parce qu'il s'agit de la toute première BD que j'ai achetée avec mes propres sous (en même temps qu'un tome de Mélusine). Et aussi parce qu'il y a des robots, et ça dans l'univers des Schtroumpfs, c'est pas commun. Pour répondre aux envies du Schtroumpf paresseux, le Schtroumpf bricoleur lui fabrique une petite voiture. C'est le début d'une escalade vers des machines de plus en plus pratique : des voitures fonctionnelles pour les schtroumpfs meunier et boulanger, une machine à pain... Jusqu'à ce que Schtroumpf bricoleur fabrique des robots esclaves pour Schtroumpf gourmand.

Par un extraordinaire hasard, le robot poubelle va ingérer des produits chimiques qui le rendront super-intelligent. Il mènera alors une révolution et, avec les autres robots, prendra possession du village. Là encore c'est l'univers que j'ai adoré dans cet album : les petites machines de bois sont super jolies et donnent envie d'en inventer d'autres. On est presque déçu que tout dérape, tant ces inventions auraient pu être utiles au village et ont une esthétique réussie.

Et vous, quels sont les albums des Schtroumpfs qui vous ont le plus marqués ?

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