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par Elsa - le 20/11/2014
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par Elsa - le 20/11/2014

Quai des Bulles 2014 : Riff Reb's (Hommes à la mer), l'interview

En 2009, Riff Reb's ouvrait la superbe collection Noctambules avec le très remarqué A bord de l'Etoile Matutine. Cette adaptation bd de l'oeuvre de Mac Orlan fut suivi en 2012 du superbe Loup des mers, une nouvelle adaptation, cette fois-ci d'un roman de Jack London. Riff Reb's et la mer semblent faire bon ménage, et c'est peut-être un peu pour cette raison qu'ils se retrouvent pour Hommes à la mer.

Recueil de nouvelles maritimes aussi riche et multiple qu'intense, cette bande dessinée est une nouvelle preuve du talent de Riff Reb's, graphiquement bien sûr, mais aussi dans l'élégance avec laquelle il adapte les mots d'auteurs incontournables parmi lesquels Edgar Alan Poe ou Stevenson.

Hommes à la mer est une bd superbe. Les récits s'associent les uns aux autres sans jamais que l'un ou l'autre ne perde de sa puissance, nous plongeant dans le plus vrai, le plus instinctif de l'homme, poussé dans ses retranchements par le huis clos du bateau, la toute puissance de l'élément sur lequel il navigue. Loin de la simple énumération, la construction du livre est pleine d'intelligence, et très immersive. Pauses au milieu de la tempête, des doubles pages permettent des respirations qui invitent à la contemplation, au milieu de récits souvent très sombres. Les planches sont plus belles les unes que les autres, avec une utilisation subtile des couleurs, et une attention portée aux moindres détails.

Riff Reb's était présent à Quai des Bulles, et a répondu à nos questions à propos de son travail sur cette trilogie faite d'hommes et d'eau. A noter qu'un coffret regroupant les trois titres est également paru ce mercredi 19 novembre 2014.

Comment est née l'idée d'Hommes à la mer ?

Hommes à la mer est un recueil de nouvelles. Ce qui n'est pas forcément très courant en bande dessinée. 

Il y a plein de bandes dessinées qui sont des recueils d'histoires courtes, mais avec des dessinateurs différents. Et quand il n'y en a qu'un seul, ce sont des histoires collectées dans des publications diverses. Il n'y a pas vraiment de cohérence, même si on est content de les trouver dans un album.

Là par contre, la sélection a été faite dans le but de cet ouvrage-là. Il y a un concept autour de ça : collecter des histoires un peu différentes les unes des autres,  mais qui me permettent de traiter des récits à la fois noirs et maritimes. Et aussi citer des auteurs que je n'avais pas traité avant avec le Mac Orlan et le Jack London

Avoir un dernier tour d'horizon pour boucler la trilogie de grands écrivains maritimes, ou en tout cas qui ont fait des livres marquants sur la mer. Même si les nouvelles qui sont là ne sont pas forcément les oeuvres les plus marquantes de chaque écrivain.

Est-ce que vous aviez dès le départ l'idée de faire un triptyque sur la mer ?

Pas du tout, ça s'est vraiment fait au fur et à mesure.

Le principe du premier, c'est qu'on proposait de faire une adaptation littéraire dans une nouvelle collection de bandes dessinées. Et il se trouve que j'étais le premier, j'ai ouvert le bal pour la collection Noctambules.

Mon choix s'est tourné vers Mac Orlan parce que j'aimais ce roman, et que potentiellement, je voyais qu'on pouvait en faire une adaptation correcte en bande dessinée.

Il se trouve que ce roman-là était maritime, il y avait des pirates, mas je ne l'ai pas choisi pour ça. Je l'ai choisi d'abord pour le style, l'écriture, la prose poétique de Mac Orlan. Aussi pour la manière dont il parle des hommes, et des sentiments humains, au-delà du problème maritime en soi, mais plutôt à travers, à mon avis, ce qu'il a vécu pendant la première Guerre Mondiale sur la difficulté de vivre dans des conditions extrêmes.

Donc le premier s'est ouvert accidentellement sur la mer. Je me crois obligé de reconnaitre que les gens l'ont acheté, ni à cause de mon nom, ni malheureusement à cause de Mac Orlan qui était un peu oublié, mais parce qu'ils y ont vu de la marine ancienne, des pirates, enfin des choses de genre assez habituelles du cinéma et de la bande dessinée.

Le deuxième ne devait absolument pas être maritime. Parce qu'on me demandait de refaire un livre de pirates, et les gens n'avaient pas compris pourquoi j'avais choisi ce titre. Il me fallait un livre qui me plaise à adapter, et qui puisse être une bonne bande dessinée à la fin. Ce n'est pas le critère de l'eau qui décide de ça.

J'ai demandé les droits pour un roman d'Arturo Perez Reverte, ça a été très long à négocier. Et ça a finalement été si compliqué que j'ai abandonné l'idée de le faire. Je suis passé à autre chose. Je me suis penché sur un Jack London, Le vagabond des étoiles.

Et pour un mélange de raisons à la fois intimes, personnelles, sur la fin de vie de ma mère, et la noirceur du roman lui-même, très déstructurée, difficile à composer en bande dessinée, j'ai eu un coup d'effroi en me disant que je n'arriverais pas à faire quelque chose d'aussi bien que L'étoile Matutine.

Quand je travaille sur un écrivain je me renseigne sur lui, son oeuvre. Ce qui me donne de la nourriture pour pénétrer son travail. Et j'ai découvert Le loup des mers comme ça, j'ai été convaincu de l'adapter en bande dessinée quasiment instantanément, avec même la vision de la couverture, ce qui est plutôt rare dans mon cas.

J'ai appelé mon éditeur pour lui dire qu'il allait être content parce que c'était à nouveau maritime. Même si ça n'est pas la même époque.

Donc voilà, deux accidents.

Et devant le succès, mais aussi le plaisir des lecteurs, d'autres dessinateurs, je me suis dit que je n'avais pas encore tout dit, d'un point de vue graphique en tout cas, sur le sujet. Pourquoi ne pas aller jusqu'au bout avec une trilogie, en complétant le tableau avec une troisième touche qui soit un tour d'horizon assez large du sujet ?

Comment s'est passé le choix des textes, et la construction ensuite ?

De la même manière, le choix des textes ne s'est pas passé de manière évidente ou logique. J'avais dans l'idée d'adapter un recueil de nouvelles de William Dickinson qui sont toutes à la fois fantastiques et maritimes. Mais à la lecture du roman, trop d'histoires étaient répétitives. Et je n'ai pas un intérêt énorme pour les monstres fantastiques. J'en ai quand même gardé deux que j'ai trouvé formidables, qui finalement ouvrent et closent le recueil.

Et à ce moment-là, le hasard a fait que mon premier éditeur m'a offert l'édition originale du roman A bord de l'Etoile Matutine, et il se trouve que dans cette édition-là il y a des nouvelles de Mac Orlan que je ne connaissais pas, car elles ne sont pas dans l'édition que j'avais lue. Je suis retombé amoureux de son écriture, les images me sont venues, et deux de ces histoires étaient potentiellement maritimes, liées à la mer.

Ensuite j'ai cherché d'autres écrivains de la mer qu'il me semblait important de citer, et qui vont apporter d'autres touches à ce tour d'horizon général. 

Ce qui occasione différentes époques maritimes, différents bateaux, et différents styles littéraires. En prenant Edgar Poe je prends une touche extraordinaire, avec Hope Hodgson je suis là vraiment pour le fantastique, par petites touches, avec Conrad je suis plus dans le spleen du capitaine, les pensées existentielles, avec Stevenson, dans une forme très humoristique, presque un sketch des Monthy Pyton. Et Schwob, avec une histoire de douaniers assez étrange...

Tout cela faisant à mon avis un tableau global du monde maritime. Mon travail étant de mettre en valeur et en différence chacune des histoires, sachant que mon style allait de toute façon unifier l'ensemble.

Et le choix de l'agencement s'est-il fait naturellement ?

Non. Il fallait que je les adapte le mieux possible, donc je ne me donne pas de contraintes de format à ce moment-là. Je découpe, je réécris, je mets en scène. Et je m'aperçois de combien de pages cela fait. Certaines en font 16, certaines en font 6, et là j'ai un vrai aperçu de la quantité de pages que cela va représenter dans le livre. J'arrive finalement à 82 planches de bandes dessinées, j'avais encore de la place. Et là m'arrive l'idée de mettre des intercalaires d'illustrations noir et blanc entre deux, avec des extraits de textes d'autres écrivains encore.

L'organisation des histoires est faite de manière à ce qu'il n'y ait pas deux histoires qui se ressemblent trop à se suivre, ni dans ce qu'elles racontent, ni dans leur longueur. Créer du rythme à l'intérieur du livre. Et les choisir par contraste, une gaie après une vraiment triste, pas deux fantastiques qui se suivent... C'est un espèce de jeu de puzzle, un concept album comme on peut l'imaginer en musique, en rock par exemple. Essayer de ne pas mettre deux slows ou deux rock attack l'un derrière l'autre de peur qu'ils s'annulent, créer un relief intérieur. C'était un petit jeu d'organisation sur le nombre de pages et le sujet traité. 

J'ai décidé des couleurs un peu de la même manière. Chaque histoire est traité dans une demi-teinte. je choisis une couleur qui est déclinée dans son clair et dans son foncé pour en traiter toute la lumière. Il ne fallait pas non plus qu'il y ait deux verts qui se suivent etc.

Je pense que ça ne s'organise pas trop mal. Les respirations sont faites grâce aux doubles pages, même dans le graphisme, puisque que là on est dans la brutalité et la simplicité du noir et blanc.

Vous parliez des différences entre les auteurs. Il y a une vraie unicité dans le livre, mais en même temps vous respectez vraiment la narration de chacun. Est-ce que ça a été compliqué de s'approprier les univers de chaque auteur ?

C'est un plaisir, c'est le jeu du comédien. Le comédien est censé pouvoir interpréter n'importe quel rôle, à moins qu'il ne le trouve tout à fait contraire à sa philosophie ou impossible avec son corps. Le jeu c'est de rentrer dans la peau de quelqu'un d'autre.

Quand je fais de la mise en scène, de l'adaptation, c'est ce que je fais. Quand je dessine les personnages, je suis le comédien des personnages, voir de la mer, du bateau. Je dois être dans la peau de tout ce monde-là. C'est un jeu pour moi de rentrer dans l'état d'esprit de chaque histoire. Si je les ai choisi, c'est pour des bonnes raisons, et je dois les respecter. Respecter l'intention de l'auteur, pas forcément dans le mot à mot, mais dans l'esprit qu'il me semble dégager, qui m'a séduit moi, et qui fait son caractère différent des autres.

Dans vos récits précédents, on sentait déjà un gros travail de documentation. Ici il y a encore plus d'époques, de thèmes, de bateaux différents, votre travail de documentation a-t'il été colossale ?

Il était important aussi, mais comme ce sont des histoires courtes, on en a moins besoin. Il y a des bateaux qui n'apparaissent qu'en silhouette, d'autres où on est dans une cabine... Il a fallu que je me documente certes, mais finalement comme on n'y reste pas longtemps, on a moins besoin des visuels.

Quand on raconte une histoire, on présente un personnage dans un décor. Une fois que ça c'est fait, le lecteur a compris à peu près quel était le personnage et le lieu dans lequel il est. Je pars du principe que c'est admis, donc mon histoire peut commencer. On a une économie du graphisme qui fait qu'on n'a pas à répéter les choses ou à être redondant dans les décors.

Et finalement, la mer n'a pas besoin de documentation. Si je fais des choses historiques qui se situent sur terre, je vais être confronté à des châteaux germaniques, anglo-saxons, français, avec une architecture différente, des villes, des villages, des costumes etc. Là je n'ai pas trop toutes ces choses-là. Internet permet une documentation assez simple, assez rapide, et pas forcément des larges fouilles comme on était obligé de faire avant.

Donc oui, beaucoup de documentation, mais pas énorme par dossier.

A part le simple fait que cela se passe en mer, quels sont les points communs entre les récits maritimes ?

Comme je l'ai dit au début, ce sont des récits noirs, des écrivains assez sombres. La question du maritime est relative. Ça n'est jamais qu'un moyen d'exprimer les sentiments humains, c'est ce qui m'intéresse dans une histoire, pas le lieu en soi.

Ça pourrait se passer au ski. Ce qui m'intéresse ce n'est pas la montagne ou le ski, c'est ce qu'il y a dans la tête du skieur. C'est ce qui m'a fait choisir ces histoires, la psychologie et les questionnements des hommes sur l'existence. La mer est un moyen d'accentuer ces choses-là. mais ça n'est pas le sujet en soi, elle n'est pas un personnage. Elle néglige complètement la vie, la mer existe, elle est.

Dessus il se passe des choses, mais c'est un support pour le littérateur, un décor de scène. Et les bateaux sont des huis clos d'une manière général, comme un théâtre. Et sur ce théâtre flottant s'affrontent des individus, des personnages, des questionnements. Métaphysiques chez certains, fantastiques chez d'autres.

Le plaisir c'est ça. C'est finalement un minimum de moyen. Dessiner la mer c'est déjà marquer l'horizon, mettre une mouette et on a fait un ciel. Hugo Pratt faisait comme ça et c'était merveilleux. Ça c'est déterminé, et maintenant qu'est ce qui se passe ? C'est le qu'est ce qui se passe qui fait tout l'effort de mon travail.

Comme vous l'avez raconté, ce sont des hasards qui vous ont amené à parler de la mer à plusieurs reprises, mais la mer a-t-elle une importance particulière pour vous ?

Je n'en avais pas conscience en démarrant en fait. Et ça prend forme au fur et à mesure, ça devient logique finalement, par rapport à ma vie.

Ce n'est pas que je suis assez âgé pour faire un bilan, mais malgré tout, je suis normand, j'ai grandi au Havre dans un port, à 15 ans j'étais commis de quai, je fréquentais des docker, des lamaneurs. Je ne suis pas marin du tout, je n'ai pas beaucoup navigué, mais j'ai quand même eu des sensations assez fortes parfois. Notamment avec mon père en pêche, avec des moments redoutables où on s'est perdu... la dure vie sur une petite coque de noix.

Ce n'est pas énorme mais c'est assez quand même. Parce qu'on ressent puissamment toutes ces choses-là. L'adrénaline est partout. 

Sans être un marin, je sais un peu de quoi je parle au niveau des sensations.

Quel est le récit maritime qui vous a le plus marqué ?

Oh elle est dure la question... Il y en a plein. j'ai eu une grande interview il n'y a pas longtemps où on m'a fait parler d'une manière extrêmement large, bien plus loin que ce que je ne connais, et c'était très paniquant de me retrouver à aller chercher des sources lointaines parfois dans mon passé, parler d'Ulysse, d'Homer...

Beaucoup de choses sont marquantes pour différentes raisons. C'est comme me demander comment les femmes ont été marquantes dans ma vie. Il n'y en a pas qu'une, ce sont des morceaux de toutes, dans le bonheur et dans le malheur, donc ça n'est vraiment pas évident.

Je ne sais pas pourquoi, j'ai cette affinité avec Mac Orlan, mais qui n'est pas forcément un écrivain maritime. Il n'a jamais navigué, il rêve la mer. Mais je suis un auteur de fiction, et ça me suffit, la qualité du mensonge. Un livre est fait pour faire voyager.

Je suis un grand lecteur de Jack London qui a fait une partie de son oeuvre sur le maritime, mais pas que...

Le loup des mers est quand même un livre qui m'a marqué fort, parce que j'ai retrouvé beaucoup de mon père dans Loup Larsen, dans l'horreur du personnage. Je suis désolée de le dire comme ça, mais c'est quand même vrai.

Quelles techniques avez-vous utilisé sur cette bande dessinée ?

Les mêmes que précédemment, sauf que ça se perfectionne un petit peu, ça évolue doucement. J'utilise un espèce de stylo à pointe roller qui résiste à l'eau, je peux faire un lavis de couleur ou de noir et blanc dessus. J'utilise le pinceau pour les encrages, je travaille beaucoup le noir. Je travaille aussi avec des pinceaux secs pour faire sortir des matières, le bois... et je complète par un crayon gras, un crayon noir plus ou moins dur ou gras, et je change de papier si je veux que ce soit plus velouté. 

Dans la glace notamment je ne voulais pas que mes gris aient trop de matière. Je voulais qu'on ait la douceur et la lumière que peuvent avoir la banquise et les icebergs. Donc là j'ai pris un papier très lisse pour ne pas trop montrer le grain.

Par contre, d'autres histoires avaient besoin d'une vraie texture forte, et là du coup j'ai pris un papier qui était mon papier d'origine, qui a un beaucoup plus gros grain et que mon crayon fait ressortir. Ce qui est dommage c'est que ces grains m'empêchent de faire un visage doux, parce que ça va ressortir comme si la personne était vérolée. Avec un papier doux, je peux arriver à trouver des choses fines, comme une ombre sur un nuage...

On parlait de la mer tout à l'heure, mais n'est-ce pas quand même difficile de dompter un élément aussi vivant et imposant que la mer ? 

Effectivement, ça bouge. C'est un vrai plaisir, et c'est là où s'est passée la rencontre. Je n'ai pas choisi le maritime, mais je me suis retrouvé dedans. J'avais déjà fait la mer avant, j'ai 28 ans de carrière dans la bande dessinée. Mais pas à ce point-là. C'est une vraie découverte graphique. Et ça n'est pas moi-même qui m'en suis aperçu, plutôt les gens autour de moi qui me disent que je fais ça bien.

Donc effectivement je me suis confronté à ça. Mais avec beaucoup de plaisir, beaucoup de joie. c'est une sorte de feeling le dessin, comme la musique. Il faut de la technique, mais à un moment donné la technique est à l'usage des sentiments.

Et j'arrive, je crois, à sentir la mer, un peu. Qu'elle soit plate, en colère, en maëlstrom, en réaction à un ouragan... le mélange avec l'horizon...

J'ai un vrai plaisir graphique. c'est étrange parce que je disais tout à l'heure qu'une seule ligne suffit, mais tout à coup on met un bateau dessus et ça devient compliqué. Parce que c'est un élément construit par l'homme, architecturé, qui se pose sur un élément naturel qui prend la forme qu'il veut bien selon sa colère, son vent, ses creux, ses marées. L'enjeu est plaisant. 

Je n'ai pas besoin d'une forte documentation, même si je regarde beaucoup de peintres maritimes, de toute époque, pour leur traitement de l'eau, et qui m'enseignent énormément. Je suis à l'école tous les jours, et ça me plait énormément, je m'amuse avec ça.

Maintenant je vais la quitter un peu, parce que cela fait six-sept ans que sans être sur l'eau je la dessine en permanence. Je vais sortir un petit peu de cet univers maritime, même si je ne sais pas de quoi sera fait ma prochaine histoire, et qu'il se peut qu'à un moment donné il y ait aussi un peu de navigation.

Et justement, quels sont vos prochains projets ?

Et bien c'est très flou. ce livre est tellement frais. Il arrive de l'imprimerie, le travail dessus a été fait tout récemment. Un coffret réunissant les trois volumes va sortir. Et une édition luxe paraitra pour Angoulême en janvier, donc je dois retravailler la couverture, d'autres illustrations. 

Des projets j'en ai plusieurs. Il y en a au moins trois mais ils sont encore très flous.

Ce qui est vrai c'est que je suis en train de me mettre en enquête pour une nouvelle adaptation littéraire, mais je ne sais pas du tout de quoi il s'agit pour le moment.

 

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