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par Strafeur - le 7/06/2016
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par Strafeur - le 7/06/2016

Angoulême, la renaissance : un projet pour relancer le FIBD

Signé par François Boucq (Little Tulip), Florence Cestac (Les Débloks), André Juillard (Blake et Mortimer), Régis Loisel (La Quête de l'Oiseau du Temps), Frank Margerin (Lucien), François Schuiten (Les Cités Obscures) et Martin Veyron (Ce qu'il faut de terre à l'homme), tous primés par le Grand Prix du festival, Angoulême, la renaissance est un projet ayant pour but de sortir le FIBD de la situation délicate dans laquelle il se trouve actuellement. 

En s'appuyant sur un groupe de travail composé "de représentants des éditeurs, des auteurs, de l'Académie des Grands Prix, de la Cité, de spécialistes de la BD et de l'événementiel culture", cette proposition cherche à offrir au festival et à la ville d'Angoulême de nouvelles ambitions ainsi qu'une nouvelle stratégie. 

En replaçant le FIBD au coeur de la ville qui "doit vivre le festival", les auteurs de cette proposition espèrent en refaire un évènement populaire qui animera l'ensemble d'Angoulême grâce à une "collaboration avec les acteurs locaux".

Une autre proposition forte est d'offrir aux Angoumoisins une journée d'accès aux expositions avant le lancement de, comme ils l'appellent, "la BD", voire d'installer l'exposition du Grand Prix dès l'automne afin d'ancrer le festival dans leur quotidien. 

De plus, cette proposition vise à mettre plus en lumière la jeunesse au travers la création d'un espace dédié et de rebâtir des journées scolaires trop souvent inabouties. 

Autre point important qui est depuis maintenant quelques années aux cœurs des débats : la place des auteurs au cœur du festival. Qualifiés de grands oubliés - à juste titre - dans ce texte, ils pourraient être à nouveau réunis au sein d'une artist alley "dans laquelle ils pourraient dessiner, dédicacer, exposer, permettre au public d'acquérir des créations originales". Une idée qui devrait permettre aux auteurs et au festival de "redonner plus de spontanéités et de simplicités aux dédicaces", sujet ô combien épineux pour les éditeurs comme pour les visiteurs. 

Enfin, le palmarès - qui n'aura pas manqué de faire couler beaucoup d'encre au fil des années - pourrait être modifié et repensé afin de mettre plus en retrait le Grand Prix au profit du meilleur album de l'année.
D'ailleurs, la remise du Grand Prix pourrait être délocalisée dans un autre festival afin d'initié un mouvement qui permettrait à la bande dessinée de vivre plus de quatre jours par an. Afin d'y parvenir, les auteurs de cette proposition proposent de mettre en place un partenariat avec Bruxelles et  d'autres villes de France afin d'"organiser des évènements Angoulême, hors Angoulême"

Reste à savoir ce qu'adviendra cette proposition qui pourrait permettre au festival de prendre une toute autre direction à un peu plus de 6 mois de sa 44e édition. 

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