Les auteurs demandent (encore) à Angoulême d'abandonner leur partenariat avec Sodastream

Bis repetita ! L'année dernière déjà une polémique était née du partenariat qui unissait le Festival d'Angoulême et la marque Sodastream. L'année dernière déjà, les auteurs de BD (dont plusieurs sont des lauréats passés du Festival) avaient appelé au boycott de la marque et certains avaient même quitté les terres charentaises en signe de protestation.

Pourtant, à croire que l'on ne retient jamais de ses erreurs (surtout quand de l'argent est en jeu), le FIBD a renouvelé son partenariat avec la marque de boissons gazeuses. Le problème ? C'est que la dite-marque est implantée sur les territoires palestiniens occupés illégalement par l'armée israellienne.

Clarifions le sujet tout de suite pour éviter les erreurs d'interprétations si communes ces jours-ci, le problème ne vient absolument pas de la nationalité israellienne de la marque, mais de la promotion par omission qu'ils font d'actes inhumains et ségrégationnistes.

Leur usine étant installée dans le Néguev, la communauté des artistes ne pouvaient pas rester sans réagir et appellent à nouveau au boycott. Rappelons que cette région située au Sud d'Israel fait l'objet d'actes qui s'apparentent à de l'épuration éthnique puisque les Bédouins installés dans la région depuis des siècles sont chassés sous prétexte d'un plan de reforestation de ce désert.

Ce plan mené par l'ancien ministre Shimon Peres pourrait faire disparaitre une éthnie oubliée par le conflit israelo/palestinien, tout comme ont disparue les Panthères d'Arabie qui habitaient ce même désert il y a encore 30 ans.

Pour plus d'information sur ce conflit passé sous silence, vous pouvez lire ceci.