C'est hier que le Syndicat National des Éditeurs (SNE) et le Syndicat des Éditeurs Alternatifs (SEA) ont dévoilé les décisions prises par une grande majorité des éditeurs du monde de la bande dessinée face à l'organisation du Festival International de la Bande Dessinée après une 43eme édition pour le moins tendue.
Aujourd'hui, le Syndicat des Auteurs de Bande Dessinée (SNAC) compte bien faire entendre sa voix face à cette démarche, espérant remettre au centre des débats des sujets plus importants, comme "la situation des auteurs fragilisés et en voie généralisée de paupérisation", tout en restant surpris que "ni le SNE, ni le SEA aient eu la présence d'esprit de (les) consulter" avant de publier leur communiqué de presse.
Appuyé par le compte rendu édifiant des états généraux de la bande dessinée, ayant pris place durant cette édition 2016 du FIBD, le SNAC rappelle que "sans auteurs, pas d'éditeurs, pas de festivals".