Une nouvelle fois, le festival d'Angoulême a pour cœur de mettre en avant le manga avec les invitations notables de Naoki Urasawa et Hiro Mashima (Fairy Tail) ainsi qu'un retour sur la carrière d'Osamu Tezuka à travers une retrospective exceptionnelle. La France étant le deuxième marché le plus plus fort pour le manga, après le Japon, le FIBD a décidé d'appuyer l'importance de la bande-dessinée japonaise auprès du lectorat français en récompensant le meilleur traducteur avec la première remise du prix Konishi.
Déjà connu au Japon pour être l'une des plus importantes récompenses litteraires, ce prix s'exporte donc sur nos terres pour décorer cette fois-ci la tâche des traducteurs, acteurs majeurs et indispensables de la démocratisation des œuvres japonaises en France. Le premier lauréat est donc Sébastien Ludmann, mis à l'honneur pour son travail de transcription, qui plus que traduire des mots, doit aussi traduire un style. L'artiste (oui) est récompensé pour son travail chez Ki-oon sur la série de Satoru Noda, Golden Kamui, qui nous avait séduit dès son premier tome.
Félicitations à lui et on espère que ce type de prix sera un nouveau pas vers une meilleure reconnaissance du manga en France, qui n'est définitivement plus la bête noire de la culture des années 90.